Le grand-père de Thierry se présente par surprise avec un sac en papier rempli de jeu de NES, lui offrant d'en garder six. Sans le savoir à ce moment, plusieurs de ces jeux allaient devenir des classiques cultes: Metroid, Little Nemo the Dream Master, Super C, Megaman 2, Zelda et même quelques raretés tel que Super Team Games!
À la fin d'un après-midi des plus magiques à tester cette pile de merveilles infinie, le sixième et dernier choix allait être Ninja Gaiden 2 ou Castlevania 3. Thierry, qui a alors sept ans, choisit Ninja Gaiden 2, un jeu qui le touche si fort qu'il commence à se lever plus tôt pour y jouer avant d'aller à l'école. L'univers de Ninja Gaiden, à la fois beau et riche, sa musique, ses défis, son histoire et ses récompenses plantent une graine qui donne naissance à une obsession qui le suit encore aujourd'hui. Suivant cette étincelle initiale, il entre en contact, au cours des années, avec un besoin de s'évader de l'anxiété causée par une culture de honte très forte. Il comprend tranquillement le pouvoir que les jeux vidéos ont d'offrir du réconfort à ceux qui en ont besoin et du divertissement à ceux qui en veulent.
Au milieu de son parcours à l'école primaire, armé d'une totale incapacité à dessiner et d'un rêve d'un jour divertir l'univers, un monde fantastique commence à se bâtir dans la tête de Thierry.